Hello tout le monde !
Aujourd'hui je vous retrouve pour un article sur l'impact environnemental de notre alimentation.
Voici mes 5 conseils pour limiter l'impact de votre alimentation sur l'environnement (cette liste est non exhaustive) :
1 – Consommer local et de saison :
Oui le bio c’est bien, même si la charte du bio n’est pas parfaite, mais personnellement je privilégie toujours du local au bio qui a fait des milliers de kilomètres pour se retrouver sur l'étale devant moi. Alors si il y a bio et local c’est le top, mais bon tout ne peut pas être parfait donc on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a !
Concernant les produits de saison (on parle ici surtout des fruits et légumes) : ils seront moins chers, ils auront meilleur goût et seront plus riches en nutriments que ceux qui ne sont pas de saison. Et pour parler d'impact environnemental : les fruits et légumes produits hors saison sont beaucoup plus gourmands en énergie. Je m'explique : on parle ici de la production en serres chauffées, d'utilisation de plus d'engrais, de plus d'eau, ... en bref, ils nécessitent plus de moyens et d'énergie et donc leur impact sur l'environnement est plus important.
Alors fini les tomates et les fraises en février !
2 – Faire nos courses en vrac :
Alors oui, certains produits sont beaucoup plus chers en vrac que dans des emballages. Dans ces cas-là, si vous ne voulez pas vous ruiner, privilégiez les gros volumes.
Diminuer nos déchets (même si ce sont pour la plupart des déchets recyclables) permettra de diminuer notre impact environnemental. Le meilleur déchet c'est celui qu'on ne produit pas ! (Je ne sais plus qui a dit ça mais vous comprenez bien le message).
3 – Stop au gaspillage !
En effet le gaspillage alimentaire en France représente environ 30kg par personne et par an (selon le gouvernement), c’est énorme !! Pour cela, on peut consommer mieux et moins. Par exemple : prévoir ses repas de la semaine avant de faire les courses ; avoir de quoi conserver des aliments qu’on n’aura pas le temps de consommer (congeler, mettre sous vide, déshydrater, faire des conserves, ..) ; ou encore faire des recettes « anti-gaspi » (faire des soupes, des sauces, des compotes avec les fruits et légumes abîmés).
4 – Les aliments ultra-transformés ou AUT :
Ce sont des aliments « fabriqués par des procédés industriels à partir des denrées précédentes (denrées déjà transformées), de produits industriels et d’additifs. » (selon l’Inserm).
On y retrouve les biscuits, les céréales de petits déjeunés, les sodas, …
Selon une étude brésilienne publiée dans la revue The Lancet Planetary Health, l’augmentation de la consommation des AUT (et donc de leur fabrication) aurait fait augmenter l’empreinte carbone, l’émission de gaz à effets de serre ainsi que la consommation d’eau entre 1987 et 2018 de respectivement 17%, 21% et 22%.
En plus de ne pas être très bons pour la santé, ils sont donc assez nocifs pour l’environnement.
Mais attention : ça ne veut pas dire que vous ne pouvez pas boire un verre de soda de temps en temps ou vous faire plaisir avec quelques bonbons. Il faut simplement les consommer avec parcimonie.
5 – Intégrer des repas végétariens à vos habitudes alimentaires :
En effet, la consommation de protéines animales a un impact plus important sur l’environnement que celle de protéines végétales. On parle ici principalement de viande issue de l’élevage intensif. Ce mode d’élevage est un facteur important d’émission de gaz à effet de serre, de pollution des sols et des eaux ainsi que de déforestation (pour les cultures de grains qui servent à nourrir les bêtes et les zones d’élevage).
En limitant notre consommation de viande et en achetant de la viande élevée en pâturages ou bio, nous ferons baisser notre impact environnemental.
Bien sûre, ces conseils sont à adapter à vos moyens, vos goûts et à vos possibilités. On ne peut pas être parfait à 100%, mais si tout le monde s’y met, on sera plus efficaces ensemble !
À bientôt !
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